Publié le 30 août 2022

Portrait d'alumni : Yann Ravel-Sibillot

IMTAA vous propose de faire connaissance avec des anciens diplômés, leurs parcours et comment ils/elles brillent dans le monde professionnel avec un petit clin d'œil : le message qu'ils/elles souhaitent faire passer au réseau d'alumni et d'étudiants de l'école !
Yann Ravel-Sibillot
Promotion 2016
"Osez confronter des approches et cherchez toujours l'autonomie dans votre métier !"

Pourrais-tu nous rappeler succinctement ton parcours professionnel depuis ta sortie d’IMT Atlantique ?

J’ai fait un double diplôme Mines Nantes - Georgia tech, puis j’ai fondé ma première startup Tharios, spécialisée en génération automatique de texte pour les réseaux sociaux, tout en lançant mon activité de freelance.

Depuis, j’ai eu l’occasion de créer plusieurs projets entrepreneuriaux, mon dernier en date, Sunday, un système de paiement à table pour les restaurants, alors que j’étais CTO du groupe de restauration Big Mamma.

Maintenant je suis CTO de Not so Dark, une startup qui est en train de révolutionner les dark kitchen, et la rendant accessibles à l’ensemble des restaurants existants.

Pourrais-tu nous revenir et détailler ta plus grande réussite ou/et projet dont tu es fier ?

En fin de premier confinement, et 15J avant la réouverture des restaurants, le challenge a été de sortir une première solution de paiement viable. Avec une équipe de 4 personnes : 2 développeurs, 1 Ops & moi, nous avons mise en place le projet, et déployé la solution dans 2 restaurants dès le 15 Juin 2020. Ceci a été possible grâce une méthode de travail très agile, une vision MVP, et une équipe dédiée au projet.
 
Que retiens-tu de ton passage à l’école ? Ton meilleur souvenir ?

J’ai eu l’occasion d’apprendre à gérer des projets de bout en bout, et que la variété de la formation est un vrai atout. Le projet de bracelet connecté est un bel exemple de ce qui devient possible.

Selon toi, quels seront les changements à venir qui vont impacter nos vies et sur lesquels nous devrions commencer à capitaliser ou/et se former ?

La digitalisation des process, fait qu’il est nécessaire d’avoir une compréhension de ce qu’est la donnée, d’où elle vient, quel est sa justesse. L’apparition des outils no-code ou low-code est quelques choses que tout le monde devrait se former, pour être capable de retrouver plus d’autonomie dans son métier, ceci en lien avec une bonne structuration de la donnée.

Aurais-tu des liens ou tips à nous faire partager concernant l’Intelligence Artificielle ?

Outre le buzzword, les applications dans la vie réel sont maintenant partout. L’élément crucial lorsque on parle d’IA, c’est la donnée sous-jacente, un robot ne peut pas être bon si la donnée de base n’est pas elle-même cohérente et juste. La quantité ne doit pas être l’unique critère.

Aujourd’hui, beaucoup de librairies permette de faire des premières models de machine learning / deep learning facilement et rapidement, grâce à des techniques de transfert learning. Il est donc primordial de se focaliser d’abord sur la donnée, avant de faire des choses compliqués en IA.

En quoi le réseau des anciens te permet d’avancer et de percer dans le domaine de l’IA ?

Avec mon double diplôme, j’ai eu l’occasion de côtoyer des experts dans des sous domaines de l’IA, autant en gestion des connaissances qu’en gestion d’image. Aussi les meetups sont des moments appréciés pour échanger avec des corps de métier très différents, permettant de confronter des approches, et d’en expérimenter d’autres.
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